Il existe quatre types de divorce en droit français :
Le divorce par consentement mutuel, qui permet aux époux de divorcer à l’amiable s’ils s’accordent sur toutes les conséquences de la séparation.
Le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage, lorsqu’ils sont d’accord pour divorcer, mais pas sur ses conséquences.
Le divorce pour altération définitive du lien conjugal, lorsqu’un époux veut divorcer après au moins un an de séparation.
Le divorce pour faute, lorsqu’un époux reproche à l’autre une violation grave des devoirs du mariage (violence, adultère, etc.).
Le divorce par consentement mutuel permet aux époux de divorcer sans passer devant un juge, sauf si un enfant commun demande à être entendu ou si l’un des époux est sous un régime de protection juridique. La convention de divorce est rédigée par les avocats des époux, signée par les parties, puis déposée chez un notaire, qui l’enregistre et lui confère une valeur juridique.
Chaque époux doit obligatoirement être assisté de son propre avocat, l’intervention d’un seul avocat pour les deux époux n’étant plus possible dans ce type de divorce.